Category Archives: Société

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MBL Bureautique, auto-entrepreneur

Auto-entrepreneur, des démarches simplifiées, oui mais un minimum

Nous bénéficions aujourd'hui en France d'un statut d'entrepreneuriat qui fait couler pas mal d'encre, et pour ou contre, qu'on lui trouve des avantages ou des inconvénients, admettons le fait qu'il a séduit bon nombre de personnes à ce jour : le statut d'auto-entrepreneur.
Alors, statut positif ou négatif, ce débat n'est pas le sujet ici, et je laisse à chacun le soin d'avoir son opinion sur la question.
 
Par contre, statut simplifié, démarches simplifiées, des déclarations et obligations comptables simplifiées, mais un minimum de gestion s'impose tout de même. Restons crédibles !

J'ai encore entendu dernièrement : "Je n'ai pas le temps de m'occuper de ces questions administratives!"

Mais lorsqu'on se lance dans la création d'une entreprise, aussi petite soit elle, même en activité secondaire, cela demande un minimum de gestion administrative et comptable!

 
Créer une société, même avec des démarches et obligations simplifiées ne s'improvise pas. Un minimum légal est demandé lorsque l'on est auto-entrepreneur, et donc entrepreneur :
 
  • Éditer des factures comportant quelques mentions obligatoires;
  • Tenir un livre de recettes encaissées chronologique;
  • Déclarer son chiffre d'affaires chaque mois;
  • Avoir un compte bancaire dédié;
  • Etc... Cf le lien suivant sur les obligations comptables minimum

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23266

 
Et c'est aussi pouvoir répondre aux obligations légales de ses clients qui doivent répondre eux-mêmes vis à vis de leurs prestataires à une obligation de vigilance, et nous réclamer alors régulièrement certains documents et attestations légales. On ne veut pas être accusé de salariat déguisé ? Alors pourquoi s'offusquer parce que notre client nous demande une attestation de vigilance ?
 
Si contrat de prestation il y a, il est normal que le client se couvre face au risque lourd pour lui de conséquences d'accusation de salariat déguisé ou de travail illégal. Il doit répondre à une obligation de vigilance et s'assurer que son prestataire rempli ses obligations légales.
Elle est pourtant simple à obtenir, cette fameuse attestation appelée aussi "Attestation de fournitures de déclarations sociales", en la téléchargeant directement sur notre compte en ligne Urssaf ou RSI.
 
Et dans le cas où votre collaboration avec le client demandeur ne génère pas un montant total annuel de facturation de 5000€, alors vous avez juste à répondre simplement et aimablement que la totalité des factures annuelles entre lui et vous n'atteignant pas le minimum légal de 5000€, vous n'êtes pas dans l'obligation de délivrer cette attestation. De même ayant un statut auto-entrepreneur vous n'êtes pas dans l'obligation de contracter une assurance responsabilité civile (sauf cas particuliers), et que vous n'avez pas de salarié. Un simple message type programmé dans votre messagerie, et la réponse est envoyée à chaque demande, et votre dossier en règle chez votre client. 
Ne pas oublier que la demande de ces documents légaux obligatoires se fait bien souvent de manière automatique tous les six mois par le service administratif du client qui n'a pas forcément connaissance du montant de vos factures annuelles, et qu'il ne s'adresse pas forcément qu'à des autoentrepreneurs. 
 

Auto-entrepreneur, oui mais cela demande d'assumer tout de même le minimum nécessaire de la gestion comptable et administrative d'une société. Nous voulons être pris au sérieux ? Alors montrons-nous aussi un peu sérieux.

Laurence Moreau


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L'entrepreneuriat et gestion administrative indépendante

We Love Entrepreneurs – le film

Un film sur l’entrepreneuriat aujourd’hui

Une compilation assez complète depuis les motivations, les rêves du départ, les routes jusqu’aux moyens de financements, les prises de risques, les échecs, les enjeux, le regard qui bouge sur l’entrepreneuriat.

Notre modèle économique est en pleine révolution ; l’ère du tout rapide, « je dois bouger vite », « je veux et je peux le faire », l’entreprise aujourd’hui se conçoit dans un modèle global, … et la France est un pays qui offre quand même pas mal les moyens de le faire. Mais si !

We Love Entrepreneurs – Le film – Vidéo Dailymotion.

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statut auto-entrepreneur

2015 pour le statut auto-entrepreneur

La loi Pinel de 2014, quel auto-entrepreneur n’a pas entendu parler et craint les réformes annoncées.

Pour résumer, voici les principaux changements à retenir pour le statut auto-entrepreneur en 2015:

  • Dématérialisation obligatoire des déclarations fiscales selon le revenu.
  • Baisse des charges sociales pour tous 
  • Intégration de nouvelles charges (Taxes pour frais de chambres et CFE) 
  • Inscription obligatoire aux registres du Commerce ou de l’Artisanat 
  • Stage de Préparation à l’Installation obligatoire pour l’inscription à la Chambre des métiers et de l’Artisanat 
  • Accès à la formation professionnelle ; 

www.auto-entrepreneur.fr : bilan autoentrepreneur 2014-2015-2016

  • Voir aussi les modifications du régime micro-fiscal en matière de couverture sociale et de sortie du régime (entre autres):

www.entreprises.cci-paris-idf.fr:actu-autoentrepreneur

  • Et en y ajoutant depuis le 1er janvier 2015 l’obligation désormais pour tous les auto-entrepreneurs d’utiliser un compte bancaire dédié exclusivement à son activité professionnelle. 

http://www.legifiscal.fr/actualites-fiscales-2015

Laurence Moreau

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Services et prestations, iindépendance d'un secrétariat à distance

Question d’indépendance

Pour faire suite à de tous récents sujets d’actualité nous concernant de près, je réponds ici à des interrogations bien naturelles chez certains de mes clients. Et je comprends parfaitement l’inquiétude actuelle des professionnels devant le dilemme de leur besoin et souhait d’avoir recours à un indépendant, face à la crainte d’être accusé de salariat déguisé.

Je ne suis pas salariée, mais bien indépendante.

La première question que l’on me pose concerne le pourcentage sur le chiffre d’affaires. Il est vrai que si un client devait représenter 80 % du chiffre d’affaires, on pourrait alors se poser bien des questions.

Cependant, la réponse n’est pas aussi simple. Et de fait, on ne trouve guère d’informations « officielles » mentionnant des pourcentages de chiffres ou d’heures.

Pour commencer, l’on ne peut pas se référer à une simple tarification sur des prestations qui peuvent être très différentes d’un client à un autre, puisque avec des niveaux de difficultés et de responsabilités différentes.

A la question du nombre d’heures effectuées, il faut bien évidemment regarder une moyenne sur l’année, ou au moins plusieurs mois, car il est évident qu’en tant qu’indépendant vous prenez des missions successives, et qui donc mobilisent la majorité de votre temps disponible sur une période donnée. Ainsi, vous pouvez très bien travailler sur une grosse retranscription audio de 5 heures qui va monopoliser entre 20 et 35 voire 40 heures de votre semaine, mais travailler ensuite pour un ou deux autres clients la semaine suivante. Ainsi sur votre mois, votre moyenne d’heures par clients se retrouve équilibrée.
Et quant aux prestations sur du long terme, la durée minimum autorisée d’un temps partiel en entreprise est aujourd’hui de 24 heures par semaine. Si donc un professionnel a besoin d’une personne pour moins de 24 heures par semaine, il n’a finalement pas beaucoup d’autre choix que de passer par un indépendant.
Pour ma part, si j’estime pouvoir assumer un temps de travail effectif de 35 à 40 heures par semaine, alors je n’accepte pas de mission à long terme mobilisant plus d’environ 18 heures par semaine. Ainsi, sur le long terme je ne passe pas plus de 50 % de mon temps de travail sur les prestations d’un seul et même client.

Mais le plus important des critères est ce fameux « lien de subordination ». C’est le principal critère que regarde l’URSSAF.
Le client donne-t-il lui-même les ordres et directives d’exécution ?
Contrôle-t-il et gère-t-il l’exécution de A à Z ?
A-t-il pouvoir de sanctionner ?

Imaginez que vous commandiez un gâteau chez votre pâtissier. Vous lui demandez un gâteau aux framboises ou au chocolat, pour dix personnes, et pour dimanche 25 mai. Mais en aucun cas vous ne dites au pâtissier combien de farine il doit mettre dans son gâteau, ou combien de temps de cuisson, à quelle heure il le fera, ni combien vous le paierez ! Vous agiriez alors comme un employeur, et le pâtissier serait votre salarié.

Mais vous êtes client :
– vous souhaitez la livraison d’une prestation particulière, de tel type et pour une date donnée.
Je suis prestataire indépendante :
– j’estime le temps de travail nécessaire pour l’exécution de votre prestation ;
– je détermine seule mes horaires et habitudes de travail ;
– j’établis un tarif par rapport à ma propre grille de facturation et vous présente un devis ou un contrat de prestation que vous êtes libre d’accepter ou non.

Ce lien de non subordination est primordial. S’il est évident que la relation client/prestataire ressemble plus à une relation employeur/employé, il y a fort à parier que seront alors regardés le nombre de clients, et les ratios chiffre d’affaires et temps de plannings.

Espérons cependant que ceux qui analyseront ces fameux ratios relatifs aux chiffres et au nombre de clients tiendront compte de l’ancienneté de l’entreprise ; car tout entrepreneur, quel que soit son statut juridique, au démarrage n’a forcément en portefeuille qu’un ou deux unique(s) client(s) assurant forcément les 100 % du chiffre d’affaires. D’où la difficulté, me semble-t-il, de ne s’arrêter qu’à ce seul chiffre ; et d’où l’importance que chacun se sente bien à sa place et comprenne son rôle en tant que client ou bien en tant que prestataire. 

Laurence Moreau
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Le travail à distance

Augmenter de 27% la productivité d’une entreprise !

Le travail à distance (ou télétravail) augmenterait de 27% la productivité d’une entreprise ! Ça fait rêver ? C’est pourtant le constat décrit dans le rapport d’une étude américaine sur les bienfaits du télétravail.

on y parle par exemple, 

  1. Pour l’employeur, une meilleure rentabilité de la part de l’employé, une réduction des coûts d’immobilier et des frais de fonctionnement, moins d’absentéisme, un turnover réduit.
  2. Pour l’employé, une réduction de ses frais d’essence, et de toutes ses dépenses liées au travail (parking ou transports, restauration,…) ; gain de temps, relation/sentiment de confiance accrue entre employeur/employé, organisation plus flexible, d’où une meilleure rentabilité. 
  3. Pour la communauté, réduction avérée de la pollution et des gaz à effet de serre, moins de véhicules sur les routes, moins d’accidents et de maintenance nécessaire sur les autoroutes.

Petites ou grandes entreprises, il n’y a pas de petites profits, il n’y a pas de petits bénéfices ou d’effets insignifiants sur l’environnement. Chaque goutte d’eau apporte du débit au moulin. Nos moyens changent, utilisons-les et faisons prospérer nos entreprises, leurs employés, et le bien-être de toute la communauté

Le rapport complet de TeleworkResearchNetwork.com / Kate Lister

D’autres sujets sur le site TeleworkResearchNetwork.com



Laurence Moreau

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