Author Archives: Laurence Moreau

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Restons nous-mêmes

« Cultivons notre personnalité, assumons nos choix et… soyons fiers de ce que nous sommes. »

Comme cela est bien dit ! Merci Magali pour cet article qui nous redirige vers nous-mêmes. Faisons-nous un peu plus confiance, arrêtons-nous davantage sur nos propres souhaits et sentiments, restons-nous mêmes et arrêtons de n’être QUE ce que l’on veut que l’on soit, ou que l’on fasse.

Soyons plus positifs, rien ne sert d’être trop tristes… 

Article de Magali Izard (Les mots en forme)

 

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Tu peux le faire

Oui, …

Je/Tu peux le faire

 
J'ai travaillé environ 25 ans comme salariée et cadre pour des entreprises, de manière tout à fait traditionnelle. Une période où il arrive à beaucoup d'entre nous d'évoquer, d'effleurer, de survoler l'idée démesurée, utopique et irréelle de se mettre à son compte, avec cette petite voix au fond de soi.."tu peux le faire...!"

Et puis le rythme métro-boulot-dodo nous entraîne malgré nous, et les années passent, et nous nous complaisons dans cette situation "nécessaire, confortable et sécurisée" du salaire qui tombe à la fin du mois.

On adapte juste notre façon de travailler à ce que l'on nous demande, on compose avec les humeurs et la psychologie de notre entourage professionnel, et l'on adapte sa vie de famille au rythme professionnel. Et pour certaines personnes tout cela se passe très bien, pour d'autre moins.
Mais la plupart du temps, a-t-on vraiment le choix ? Quand la réalité économique nous impose "le salaire à la fin du mois" ?

Et bien, le choix, je me le suis posé pendant mon deuxième congé maternité. Une période où tout d'un coup l'on se pose, et l'on fait une "pause professionnelle", aussi ! Je veux dire par-là que ces questions prennent alors un sens différent.

On est alors dans une période où, psychologiquement, notre cerveau ne réfléchit plus pareil, et où les priorités changent. Les relations parents-enfants, bien sûr, mais aussi son envie et ses raisons de reprendre le travail autres que purement financières.

- Est-ce que je veux vraiment laisser mes enfants en garde pour retourner travailler dans les mêmes conditions ? 

- Même si je me sentais bien dans mon travail, m'apporte-t-il un épanouissement personnel suffisant qui mérite l'effort que subit forcément le rythme de ma famille ?

- Est-ce que je peux faire autrement ?

- Est-ce que j'ai envie de faire autrement ?

En ressortent alors des réponses telles que :

-  Outre l'aspect financier impératif, j'ai envie et besoin d'une activité professionnelle pour mon épanouissement personnel ;

-  Mais je veux rester disponible pour mes enfants tant qu'ils ont besoin de moi, sans pour autant renier mes propres centres d'intérêts ;  

- Je veux travailler à ma façon, et développer ma propre conception du travail et des relations professionnelles ;  

- Avoir un sentiment de réelle et utile existence professionnelle en tant que moi-même ;

- Me créer des objectifs, et une évolution ;  

- Avoir la satisfaction de voir mes propres idées se créer et se développer ;

- Avoir la maîtrise de ma propre organisation dans mon travail, sans que ma vie de famille ne la subisse trop fortement ;  

- Avoir la fierté d'être mon propre patron ; et découvrir ce que sont les réalités morales, psychologiques, économiques et commerciales dans une création d'entreprise. Ceci, évidemment, toutes proportions gardées par rapport à un dirigeant d'entreprise de plus grande envergure, avec un statut plus lourd, et avec la charge et la responsabilité de salariés ! Mais qui sait... un jour peut-être ?

Et puis, un jour, un médecin me dit :

"Ce n'est pas votre métier ?  J'ai besoin de me dégager du temps personnel en me libérant de certaines tâches administratives. Pouvez-vous m'aider ?"

Et la réalité me rattrape. J'avais des compétences, un savoir-faire qui pouvaient être utiles à quelqu'un.
Je pouvais apporter une assistance professionnelle à des personnes ayant un besoin ponctuel, ou un besoin régulier et récurrent mais pas forcément quotidien.
Le déclic final est jeté. C'était le moment idéal pour me renseigner et monter mon projet, avec tout l'optimisme et le dynamisme qu'apporte la naissance d'un enfant.
MBL Bureautique existe aujourd'hui, sous le statut d'autoentrepreneur, et se développe selon mes critères, et ma vision d'un travail et un service de qualité.

Je suis aujourd'hui un dirigeant d'entreprise, partagé avec la vie à la maison, et j'espère ainsi montrer à mes enfants, au fur et à mesure du développement de ma société et des années, l'exemple de ce que le travail peut demander en termes d'organisation, de discipline, et de concessions.

Mais aussi en termes de satisfaction du travail effectué selon des règles, et des résultats obtenus. Ce que tout parent essaie d'ailleurs de faire, mais avec l'avantage de le faire "à la maison" et qu'ils en soient témoins.
C'est encore-là un objectif supplémentaire, à savoir de ne pas les décevoir et de leur montrer un exemple concret et positif pour leur vie future ; et les aider à appréhender avec optimiste, espérance et réalisme, leur avenir professionnel loin d'être évident pour les jeunes d'aujourd'hui.

Une façon de me dire et de leur dire "Oui, je/tu peux le faire !"
 
Laurence Moreau

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Histoire de l’Écriture

Parce l’on peut considérer que l’Écriture est au début d’une certaine Histoire. Pas l’Histoire de l’Humanité, mais notre Histoire Sociale.

Et j’ai trouvé intéressant et bien imaginé ce dessin qui illustre une émission sur Arte au sujet de l’Histoire de l’Écriture.

 
http://www.arte.tv/fr/l-histoire-de-l-ecriture/7360080,CmC=7389854.html

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Retranscription audio

Comprendre la retranscription audio

La retranscription audio, voilà un sujet souvent délicat entre prestataire et client. Mais que faut-il répondre à cette personne qui souhaite proposer ce type de prestation, et qui vient de me demander mon avis ?
Commençons par le fait qu’il faut absolument se sentir à l’aise dans la pratique de la langue concernée par la retranscription: en orthographe, et en syntaxe afin de pouvoir retravailler éventuellement le texte (selon le type de retranscription demandée par le client).
Un minimum de culture générale permet également de pouvoir gérer un bon nombre de sujets très différents sans trop de difficultés de compréhension de fond et reconnaissance éventuelle des noms propres cités.
Ensuite, pourquoi le tarif est-il souvent si délicat à aborder et à chiffrer entre prestataire et client ? 
Parce que le client ne réalise pas toujours ce que ce travail signifie réellement, et que le prestataire se retrouve alors face à des réactions de type :« Mais c’est cher ! »

C’est donc à nous de lui expliquer ce qu’il nous demande précisément.
Encore faut-il d’abord savoir calculer soi-même le temps nécessaire à la réalisation de cette retranscription. Et s’il n’y a pas encore de logiciel réellement efficace pour remplacer l’oreille humaine pour ce type de demande, c’est bien parce que c’est un travail bien plus complexe qu’il n’y paraît.

Que représente une retranscription d’une heure d’enregistrement audio ? Il faut comprendre que dans l’esprit du client cela signifie bien souvent une heure de travail :
« Une heure d’écoute, si vous tapez rapidement comme sait logiquement le faire toute secrétaire, cela donne une heure de travail ! »
Et bien NON, justement !

Une heure d’enregistrement audio c’est beaucoup de retours en arrière et de réécoute ; c’est en moyenne entre 4 et 6 heures de travail. Et ceci pour un enregistrement sans complication ! Car si l’enregistrement concerne en plus un sujet très technique en vocabulaire, ou nécessite une recherche importante de noms propres, cela peut demander encore bien plus de temps. Sans parler des enregistrements de qualité audio moyenne, avec nombreux bruits de fond et voix « cachées » derrière divers parasites ; ou bien encore des cas où plusieurs voix parlent en même temps et où il faut réussir à discerner qui parle, et qui dit quoi, et comprendre dans quel ordre les retranscrire toutes ; ainsi que les difficultés de compréhension de langage dues à la qualité de la source d’enregistrement, mais aussi aux accents ou aux problèmes de prononciation plus ou moins claire et nette des participants.

Ne vous méprenez pas, je ne juge pas ici le travail du client. Celui-ci nous donne les éléments qu’il peut, avec les moyens qu’il a, et les conditions d’enregistrement ne sont pas forcément faciles pour lui non plus. Les visioconférences, par exemple, sont certes bien pratiques, mais les enregistrements souvent difficiles à gérer par la suite.
Toutes ces difficultés de la retranscription, il faut les accepter et les assumer lorsque l’on choisit de répondre à ce type de prestation. Il faut simplement bien comprendre ce à quoi l’on s’expose, et savoir calculer le temps réel que cela nous prendra en définitif. On s’est tous et toutes fait surprendre au début par certaines retranscriptions qui nous ont pris beaucoup plus de temps que prévu.

En gros, l’on compte généralement qu’une minute d’enregistrement équivaut à 5 minutes de travail, et qu’en une heure de travail l’on traite rarement plus de 10 à 12 minutes d’enregistrement. Sans oublier non plus le temps nécessaire à la relecture/correction à la fin. Ainsi, lorsque l’on facture par exemple 2 € la minute d’enregistrement, cela donne entre 20 € et 25 € par heure de travail. Est-ce vraiment si cher ? Une employée qui serait payée au SMIC, entre son salaire et les charges et autres frais, coûterait à son employeur entre 20 et 25 € pour cette même heure de travail ! … faut-il ajouter un commentaire ?

A noter également que la concentration demandée est telle que, pour une retranscription audio longue, il faut prévoir son temps de réalisation en ayant bien en tête que l’on pourra rarement effectuer plus de 4 heures d’écoute d’affilée, sans perdre ensuite en efficacité ; et que l’on perdrait alors plus de temps qu’autre chose à vouloir s’obstiner à continuer. Il faut pouvoir régulièrement faire des pauses dans ce travail, pour gagner finalement en nombre d’heures effectives au total.

J’ai écrit cet article par rapport à ma propre expérience du temps passé dans ce type de prestation, mais aussi d’après ce que j’ai pu entendre dire par d’autres collègues proposant ce service. Mais c’est bien sûr le genre de travail qui n’est pas quantifiable de manière absolument définie, puisque, outre les caractéristiques de l’enregistrement source, c’est nuançable par l’expérience-même du prestataire, mais aussi par le matériel dont il ou elle dispose ; à savoir juste son clavier d’ordinateur et son casque (indispensable), ou bien un matériel avec pédalier permettant moins de manipulations clavier, et un gain de temps non négligeable. Mais ces nuances ne resteront, je pense, que des nuances, et je ne crois pas être très loin de la vérité de beaucoup de transcripteurs.

En fait, toute la question de « la vitesse d’écoute de l’oreille humaine et de la recomposition du puzzle issu de cette écoute« .
Laurence Moreau
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Télésecrétariat et environnement

Télésecrétariat et Grenelle de l’Environnement

Dirigeants d'entreprises, pensez aussi à notre planète ! Voyez comme Télésecrétariat et environnement s'accordent bien ensemble!

En employant une secrétaire à distance, ce sont bien sûr des charges salariales en moins pour votre entreprise, un bureau en moins à disposition, avec les frais de location, de matériel, d'électricité et de chauffage qui incombent.

mais c'est aussi une personne en moins dans les embouteillages ou dans les transports en commun, pour les trajets quotidiens maison-lieu-de-travail, un geste contre la consommation d'énergie de la planète, et l'on nous répète assez que chaque petit geste de chacun d'entre nous apporte au cumul un bon point positif pour notre planète.

Voilà pour mon petit clin d’œil Écologique, et qui n'a rien d'ironique puisque c'est un concept que j'essaie moi-même de suivre dans certains gestes simples de notre vie de particulier au quotidien.
 
Laurence Moreau

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