Author Archives: Laurence Moreau

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La retranscription audio avec MBL Bureautique

Retranscription, un temps de travail minimum à prévoir

Vous avez un enregistrement audio à faire retranscrire par écrit, mais vous n'avez aucune idée du délai que vous devrez prendre en compte pour la livraison de cette prestation.

Pour commencer, prenez le temps de bien discuter avec votre prestataire.

Ce qu'il faut savoir : une heure d'enregistrement audio sans difficulté particulière demande généralement en moyenne entre 4 et 6 heures de travail.

Peuvent également impacter voire augmenter lourdement ce temps moyen de transcription : 

  • un enregistrement concernant un sujet très technique, avec recherche importante de noms propres ou autre vocabulaire spécifique ;
  • une qualité audio plus ou moins nette, avec de nombreux bruits de fond et voix "cachées" derrière divers parasites ;
  • différents intervenants s'exprimant en même temps ou de manière difficilement compréhensible.

D'où la nécessité d'être précis et objectif lors de sa demande, afin de calculer le temps estimé de travail le plus justement possible, et ne pas risquer une date de livraison de prestation impossible à respecter.

Pour le détail, on estime qu'en moyenne une minute d'enregistrement équivaut à 5 minutes de travail, et qu'en une heure de travail l'on traite rarement plus de 10 à 12 minutes d'enregistrement.
Dans le cas de longs enregistrements, prévoir dans ce temps de réalisation que votre prestataire pourra difficilement effectuer plus de 4 heures d'écoute d'affilée (30 à 45 minutes d'enregistrement), sans perdre ensuite en efficacité.
Sans oublier enfin le temps nécessaire à la relecture/correction.
 
Et quant à la question du prix, vous comprenez alors qu'un tarif moyen à 2 € la minute d'enregistrement équivaut la plupart du temps à 20 € à 25 € brut par heure de travail.
 
Laurence Moreau

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Services et prestations, iindépendance d'un secrétariat à distance

Question d’indépendance

Pour faire suite à de tous récents sujets d’actualité nous concernant de près, je réponds ici à des interrogations bien naturelles chez certains de mes clients. Et je comprends parfaitement l’inquiétude actuelle des professionnels devant le dilemme de leur besoin et souhait d’avoir recours à un indépendant, face à la crainte d’être accusé de salariat déguisé.

Je ne suis pas salariée, mais bien indépendante.

La première question que l’on me pose concerne le pourcentage sur le chiffre d’affaires. Il est vrai que si un client devait représenter 80 % du chiffre d’affaires, on pourrait alors se poser bien des questions.

Cependant, la réponse n’est pas aussi simple. Et de fait, on ne trouve guère d’informations « officielles » mentionnant des pourcentages de chiffres ou d’heures.

Pour commencer, l’on ne peut pas se référer à une simple tarification sur des prestations qui peuvent être très différentes d’un client à un autre, puisque avec des niveaux de difficultés et de responsabilités différentes.

A la question du nombre d’heures effectuées, il faut bien évidemment regarder une moyenne sur l’année, ou au moins plusieurs mois, car il est évident qu’en tant qu’indépendant vous prenez des missions successives, et qui donc mobilisent la majorité de votre temps disponible sur une période donnée. Ainsi, vous pouvez très bien travailler sur une grosse retranscription audio de 5 heures qui va monopoliser entre 20 et 35 voire 40 heures de votre semaine, mais travailler ensuite pour un ou deux autres clients la semaine suivante. Ainsi sur votre mois, votre moyenne d’heures par clients se retrouve équilibrée.
Et quant aux prestations sur du long terme, la durée minimum autorisée d’un temps partiel en entreprise est aujourd’hui de 24 heures par semaine. Si donc un professionnel a besoin d’une personne pour moins de 24 heures par semaine, il n’a finalement pas beaucoup d’autre choix que de passer par un indépendant.
Pour ma part, si j’estime pouvoir assumer un temps de travail effectif de 35 à 40 heures par semaine, alors je n’accepte pas de mission à long terme mobilisant plus d’environ 18 heures par semaine. Ainsi, sur le long terme je ne passe pas plus de 50 % de mon temps de travail sur les prestations d’un seul et même client.

Mais le plus important des critères est ce fameux « lien de subordination ». C’est le principal critère que regarde l’URSSAF.
Le client donne-t-il lui-même les ordres et directives d’exécution ?
Contrôle-t-il et gère-t-il l’exécution de A à Z ?
A-t-il pouvoir de sanctionner ?

Imaginez que vous commandiez un gâteau chez votre pâtissier. Vous lui demandez un gâteau aux framboises ou au chocolat, pour dix personnes, et pour dimanche 25 mai. Mais en aucun cas vous ne dites au pâtissier combien de farine il doit mettre dans son gâteau, ou combien de temps de cuisson, à quelle heure il le fera, ni combien vous le paierez ! Vous agiriez alors comme un employeur, et le pâtissier serait votre salarié.

Mais vous êtes client :
– vous souhaitez la livraison d’une prestation particulière, de tel type et pour une date donnée.
Je suis prestataire indépendante :
– j’estime le temps de travail nécessaire pour l’exécution de votre prestation ;
– je détermine seule mes horaires et habitudes de travail ;
– j’établis un tarif par rapport à ma propre grille de facturation et vous présente un devis ou un contrat de prestation que vous êtes libre d’accepter ou non.

Ce lien de non subordination est primordial. S’il est évident que la relation client/prestataire ressemble plus à une relation employeur/employé, il y a fort à parier que seront alors regardés le nombre de clients, et les ratios chiffre d’affaires et temps de plannings.

Espérons cependant que ceux qui analyseront ces fameux ratios relatifs aux chiffres et au nombre de clients tiendront compte de l’ancienneté de l’entreprise ; car tout entrepreneur, quel que soit son statut juridique, au démarrage n’a forcément en portefeuille qu’un ou deux unique(s) client(s) assurant forcément les 100 % du chiffre d’affaires. D’où la difficulté, me semble-t-il, de ne s’arrêter qu’à ce seul chiffre ; et d’où l’importance que chacun se sente bien à sa place et comprenne son rôle en tant que client ou bien en tant que prestataire. 

Laurence Moreau
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Anniversaire d'un secrétariat à distance

2 ans aujourd’hui

2 ans déjà… pour un joyeux anniversaire.
Merci à tous ceux qui ont choisi de m’accorder leur confiance et leur fidélité, et rendez-vous encore pour de nombreux anniversaires à venir, car nous avons encore tant de choses à nous apporter mutuellement.
Laurence Moreau
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L’entreprise en mobilité

Des écrits de télésecrétaires sur les avantages du télétravail,  ou du travail à distance,  vous pourrez en lire beaucoup.

Mais là,  ce n’est pas une télésecrétaire qui le dit.
Cet article de Juritravail évoque le télétravail,  et de nouvelles manières d’évoluer en tant que salarié au sein d’entreprises en complète révolution dans leurs méthodes de travail ; mais le travailleur indépendant devient également un atout supplémentaire de choix pour ces nouvelles formes de fonctionnement des sociétés et entreprises françaises.
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Meilleurs vœux 2014

Joyeuses Fêtes

Laurence et MBL Bureautique vous souhaitent à tous de passer d’agréables fêtes de fin d’année.
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Archive mensuelle

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